Bienveillance. Latin : benevolentia, bon sentiment ; bene– bien et volens– souhaiter
La bienveillance est la disposition à faire du bien. C’est un cadeau en monnaie spécialement pour aider les pauvres. C’est un acte de gentillesse. C’est de la générosité.
La bienveillance est la disposition à rechercher le bien être ou le confort des autres. C’est le désir de soulager la souffrance ou de promouvoir le bonheur. C’est l’amour universel ou la bonté du cœur et la charité.
La bienveillance est la vertu qui inclut tout. Afin d’atteindre la perfection dans la bienveillance elle-même, le jugement moral de l’homme requiert toutes les autres vertus capitales, de la volonté et du jugement. Toutes ces autres vertus capitales autorisent la bienveillance, comme la bienveillance les emploie, les consacre, et les qualifie.
La bienveillance est la propension naturelle à susciter la gentillesse et la libéralité
La bienveillance est le ministre de Dieu. C’est une vertu rare.
Eprouver beaucoup pour les autres et peu pour soi-même, maîtriser son égoïsme et exercer ses sentiments bienveillants, constituent la perfection de la nature humaine.
Personne dans ce monde n’est parfaitement indépendant. Il a besoin de l’assistance d’autrui. L’homme est placé dans la société pour recevoir et réciproquement aider et avoir des obligations mutuelles.
Votre nourriture, vos habits, votre santé, vos protections contre les blessures, vos jouissances du confort et les plaisirs de la vie, tout ceci vous le devez à l’assistance des autres. Par conséquent, sois bienveillant avec les autres. Sois un bienfaiteur cosmique. Sois un ami de l’humanité.
Le conquérant est regardé avec respect ; le sage inspire notre respect, mais c’est seulement l’homme bienveillant qui gagne notre affection.
Un homme bienveillant jouit de la paix, de la joie et de la tranquillité. Il se réjouit du bonheur et de la prospérité de son voisin et de toutes les autres personnes.
Celui qui emploie sa fortune, sa pensée, sa parole, pour le service d’autrui est un homme glorieux. C’est un véritable Dieu sur cette terre. Il recherche toujours, de mille façons, des occasions pour faire le bien aux autres.
La loi de la bienveillance sociale requiert que chaque homme devrait faire son possible pour aider l’autre.
Barbarie, brutalité, impolitesse, avidité, dureté, intolérance, rancune, cruauté, malveillance, calomnie, avarice, égoïsme, radinerie, méchanceté, sont les opposés de la bienveillance.
Faire l’aumône, générosité, charité, largesse, bonne volonté, humanité, réconfort, gentillesse, libéralité, altruisme, munificence, philanthropie, sympathie, tendresse sont tous des synonymes de bienveillance.
Gentillesse et tendresse sont personnelles. Générosité et charité sont générales. La gentillesse s’étend à tous les êtres doués de sensations, hommes ou animaux, prospères ou affligés. La tendresse va vers les jeunes, les faibles et les indigents. L’humanité est la gentillesse et la tendresse envers l’homme ou l’animal. La générosité est l’oubli de soi dans le tempérament et l’action. Elle se termine souvent aussi en don.
La générosité consiste à donner largement et, à une plus grande échelle, s’exprime par la munificence.
La libéralité indique des points de vue larges, cordiaux et gentils qui se manifestent en cadeaux et autres.
On parle de la générosité d’un hôte, la libéralité d’un fondateur d’une université, ou la libéralité d’un théologien envers les détendeurs d’opinions contradictoires.
La philanthropie indique un grand projet souvent pour le bien-être de l’homme, mais pas toujours, impliquant de larges dépenses en charité ou bienveillance.
N’attendez pas des circonstances extraordinaires pour faire de bonnes actions. Essayez d’utiliser des situations ordinaires.