Ethique

L’éthique est la science de la conduite. L’éthique est l’étude de ce qui est bon ou bien dans la conduite. La science de l’éthique montre la manière dont les êtres humains se comportent entre eux, ainsi qu’envers d’autres créatures. Elle contient des principes systématisés selon lesquels l’homme devrait agir. Sans l’éthique, vous ne pouvez faire aucun progrès sur le chemin spirituel. L’éthique est la fondation du Yoga, la pierre angulaire du Vedanta et le pilier solide sur lequel repose l’édifice du Bhakti Yoga.

L’éthique est la conduite correcte ou Sadachara. La marque du Dharma est Achara ou conduite correcte. Achara est la marque du bien. Dharma ne vient que d’Achara. Dharma améliore la vie. L’homme atteint la prospérité, le renom, ici et dans l’au-delà, par la pratique du Dharma. Achara est le plus grand Dharma. C’est la racine de tous les Tapas. Il supporte tout l’univers. Il mène au Bonheur Eternel et à l’Immortalité.

Ethique est moralité. La moralité est la voie de la réalisation de Dieu. C’est le passe-partout de la religion. Celui qui mène une vie morale ou vertueuse atteint la liberté et la perfection ou Moksha.

L’éthique est une science relative. Ce qui est bon pour un homme peut ne pas l’être pour un autre. Ce qui est bon à un moment, peut ne pas être bon à un autre moment et à un autre endroit. L’éthique est relative à l’homme et à son environnement.

Chaque religion a sa propre éthique. La vérité première de chaque religion est la fondation de l’éthique ou moralité ou la science de la conduite juste. Yama et Niyama, de la philosophie du Raja Yoga de Patanjali Maharshi, constituent la meilleure éthique pour un pratiquant du Yoga. Les Manu Smriti, Yajnavalkya Smriti, Parasara Smriti expliquent tous le code de la conduite correcte. Le Chemin des huit Nobles Vérités du bouddhisme est l’essence des enseignements du Seigneur Bouddha. Les dix commandements du Judaïsme et le Sermon sur la montagne du Seigneur Jésus Christ contiennent les enseignements éthiques pour l’élévation de l’humanité.

La première chose que vous apprenez de chaque religion est l’unité de tous les Soi. C’est le seul et unique Soi qui est immanent dans toutes les créatures. Toutes les relations humaines existent à cause de cette unité du Soi. La base de l’unité du Soi est fraternité universelle et l’amour universel. Yajnavalkya disait à sa femme Maitreyi : « Ô Maitreyi ! Ce n’est pas vraiment pour l’amour du mari que le mari est chéri, c’est pour l’amour du Soi que le mari est chéri. De même, femme, fils, propriété, amis, mondes et même les Devas eux-mêmes sont tous chéris à cause du Soi unique habitant en eux ». Si vous blessez un homme, vous vous blessez vous-mêmes. Si vous aidez un homme, vous vous aidez vous-mêmes. Il y a une seule vie, une seule conscience dans toutes les créatures. Ceci est le fondement de l’éthique de toute religion.

La pratique de l’éthique vous aidera à vivre en harmonie avec vos voisins, vos amis, les membres de votre famille, vos compatriotes et tous les autres. Elle vous conférera un bonheur durable et Moksha. Votre cœur sera purifié. Elle gardera votre conscience toujours pure. Un homme moral, qui suit strictement les principes de l’éthique, ne déviera pas même une fraction de centimètre du chemin du Dharma ou de la droiture. Il gagne une réputation éternelle par sa pratique de l’éthique. Il devient une incarnation du Dharma. Il quitte son corps physique mais sa réputation vit aussi longtemps que dure le monde.

Nous avons une moralité humaine, familiale, sociale, nationale et professionnelle. Un médecin a ses propres éthiques professionnelles. Il ne devrait pas divulguer aux autres les secrets de ses patients. Il devrait être gentil et sympathique envers ses patients. Il ne devrait pas faire d’injection d’eau et le facturer comme un très bon médicament. Bien que le tuteur du patient n’ait pas payé les honoraires de la dernière visite, il devrait le soigner bénévolement. Il devrait soigner les pauvres gratuitement. Un avocat a aussi sa propre éthique. Il ne devrait pas présenter de faux témoins. Il ne devrait pas accepter les cas faibles uniquement pour de l’argent. Il devrait plaider gratuitement pour les pauvres. Il y a aussi une éthique pour les hommes d’affaires. Ils ne devraient pas s’attendre à faire de gros profits. Ils devraient faire beaucoup de charité. Ils ne devraient pas dire de mensonges même dans leurs affaires.

Ne faites aucune action qui n’engendre pas le bien chez les autres ou pour laquelle vous auriez honte. Faites des actions qui soient digne d’éloges et qui font du bien aux autres. Ceci est une brève description de la conduite correcte, du plus haut Dharma. Les préceptes moraux ont été faits pour libérer les créatures de toute blessure.

L’éthique des philosophes occidentaux est superficielle. C’est une simple éthique de surface. Mais l’éthique orientale est subtile, sublime et profonde. Toutes les religions enseignent les règles éthiques telles que : « Ne tuez pas ; ne blessez pas les autres ; aimez votre prochain ; etc. » Mais elles n’en ont pas donné les raisons. Seul l’éthique indienne dit : « il y a un Atman unique et Tout pénétrant. Il est l’âme intérieure de chaque être. Il est caché dans chaque créature. Il est pure conscience commune. Si vous blessez votre prochain, c’est en fait vous-mêmes que vous blessez ». Ceci est la vérité métaphysique de base qui sous-tend tous les codes éthiques Hindous.

Adhérez à Sadachara ou conduite juste et atteignez l’immortalité. Pratiquez l’éthique et atteignez le domaine illimité de la béatitude éternelle ! Développez-vous. Evoluez. Améliorez votre caractère. Consultez les Sastras et les Mahatmas lorsque vous avez des doutes. Atteignez le but de la vie et reposez dans l’harmonie intérieure !

 Fondation de l’éthique.

Ahimsa, Satyam, Brahmacharya sont les fondations mêmes de l’éthique, du Yoga et du Vedanta. La pratique de ces trois vertus est un Maha Vrata ou un grand vœu universel pour toute l’humanité. Elles sont Samanya ou Sadachara Dharma (devoir commun) de l’homme. La pratique de ces vertus capitales purifie le cœur et calme le mental ; il prépare l’Antahkarana à la réception de la lumière transcendantale. Dharma est enraciné dans ces vertus. Toute inimité et haine cesse en présence de quelqu’un qui est établit en Ahimsa. Brahman ou l’Eternel est Vérité. Elle ne peut être réalisée qu’en pratiquant la Pureté.

La pratique de l’endurance (Titiksha), de la ténacité, (Dhairya), le contrôle des sens (Indriya-Nigraha) et autres Sadachara Karmas (actions vertueuses) ont pour but de rendre l’homme autonome, indépendant et libre d’attachement externe, physique et social.

Ahimsa ou se retenir de blesser est un devoir évident pour chaque homme. Ce n’est pas simplement dans le sens négatif d’arrêter de faire du mal ou de blesser (Himsa-abhava). C’est une résolution positive et ferme ou Sankalpa interne ou une attitude de ne vouloir blesser aucune créature vivante. Vous devriez pratiquer Ahimsa en pensée, parole et action. Aucune pensée de vengeance ou de malveillance ne devrait naître dans le mental.

Blesser les autres donne naissance à la haine et à l’inimité et fait naître la violence et la vengeance. La peur s’installe également. Quand règne la peur et la violence, la paix est anéantie et la société est chaotique. Ceci est le véritable état de notre société moderne d’aujourd’hui. Elle n’est que dans un état de chaos contenu ou dormant. Il n’y a qu’un semblant d’ordre à l’extérieur. La violence, le désordre et la haine d’une sorte de personnes sont réprimés par la force, la violence et la haine d’une autre sorte. La société est pleine de criminalité ouverte ou dissimulée en dépit de force de police visibles et secrètes.  Toutes ces peurs, tensions et luttes permanentes entre les hommes s’évanouiraient si Ahimsa venait à être pratiqué par tout à chacun.

De même, Brahmacharya n’est pas la simple abstention de l’acte extérieur de plaisir sexuel, mais implique également une résolution ferme ou Sankalpa interne ou attitude de ne pas avoir envie de plaisir sexuel même en pensée.  Vous devez observer Brahmacharya en pensée, parole et action.

Asteya n’est pas simplement s’abstenir de vol. Ce n’est pas seulement s’arrêter de s’approprier ce qui appartient à un autre, mais implique un Sankalpa interne ou résolution, de ne pas penser à détourner un quelconque objet appartenant aux autres, et de désapprouver et mépriser tous les actes de détournement.

Les motifs intérieurs d’un homme forment la graine et la racine de toutes ses activités. S’ils sont purs, toutes les conséquences subséquentes seront pures et bonnes. Autrement, seul le mal et le malheur s’accumuleront. Un homme pur a une influence positive et élevante, touchant tout le monde de manière bénéfique ; alors qu’un homme impur entache tout ce qu’il contacte. Par conséquent, c’est une obligation morale de l’individu envers la société de garder la pureté de caractère et d’être une force de bonté. Autrement, il lui fait du mal.

Vous devez avoir Bhava Suddhi ou purification du motif. Seuls les actes faits avec un motif pur seront propices à la moralité. Lors de l’exercice des devoirs, il doit y avoir un Sankalpa interne ou résolution ou attitude de la volonté de se libérer de tous les sentiments impurs de fierté, d’amour propre, etc. Alors seulement vous obtiendrez la pureté du motif

Le caractère est l’essence de l’homme. La somme totale de ses vertus ou traits forme son caractère. Le caractère est la qualité particulière marquée par la nature ou les habitudes d’une personne, qui le distingue des autres.

L’homme fait une action. Une Samskara ou impression est formé dans le mental. La répétition de l’action va former une habitude. Un ensemble d’habitude va constituer le caractère de l’homme.

Vous pouvez délibérément construire votre caractère en cultivant des vertus. Les bonnes qualités telles que compassion, véracité, amour cosmique, pureté, contrôle de soi, courage, tolérance, honnêteté, générosité, désir ardent de la réalisation de Dieu, sérénité, discrimination sont les ingrédients d’un bon caractère.

La conduite est le comportement personnel. Le caractère s’exprime par la conduite. L’homme a eu différents désirs. Il veut obtenir les objets de son désir. La volonté s’exprime sous la forme d’une action pour acquérir l’objet du désir. La volonté ainsi exprimée est appelée conduite. La conduite est activité volontaire.

La conduite révèle le caractère d’un homme. Elle le forme également.

Les guides de la bonne conduite sont les Dharmas Sastras ou les écritures, les exemples des Saints, le Soi intérieur ou Conscience, ou l’usage établi.

La conduite est l’expression extérieure du caractère. Le caractère et la conduite sont inséparables l’un de l’autre. Le caractère s’exprime dans la conduite. Ils agissent l’un sur l’autre. Le caractère est le côté intérieur de la conduite.

La conduite exprime les activités qui adaptent l’homme à son environnement. Une bonne conduite conduit au bonheur car elle lui amène l’harmonie et la concorde avec son environnement. La mauvaise conduite génère la douleur.

Le comportement est la conduite d’une personne à des occasions particulières. C’est la conduite quotidienne d’un homme, au travail, à un moment donné, au jeu, seul, en compagnie, à la maison, à l’école, au bureau ou au dehors. Quand un homme est poli et courtois, quand il est gentil et doux, quand il montre du respect envers les aînés, les maîtres et les saints, quand il observe l’étiquette et la bienséance, il est appelé dans le langage commun, un homme au bon comportement. Le comportement externe n’est pas toujours une indication sûre pour juger le caractère d’un homme. Il est en effet difficile d’affirmer son caractère. Seul Dieu connaît le cœur ou le caractère d’un homme. L’homme fait des erreurs en jugeant le caractère d’un homme. Pour juger la conduite d’un homme, il faudrait prendre en considération ses motifs internes. L’homme est un être mystérieux très complexe. Quelquefois le mode externe de comportement d’un homme peut être trompeur.

   Bases de la conduite

Il a été exposé comment cette activité résolue et volontaire a son origine dans le désir spontané d’expression de soi. Ce désir-émotion est, dans le sens fondamental du terme, la base de la conduite. Quel est la racine de ce désir ? Un sentiment d’incomplétude, d’imperfection et d’insatisfaction que l’individu essaie de combler par l’activité. Le Jiva ressent ceci à cause des graves limitations qui l’attache à cette existence physique limitée, et de son oubli de sa nature essentielle parfaite. Ainsi, cette Ajnana forme également la base de la conduite. Lorsque cet Ajnana est détruit par le Yoga, toutes les activités cessent comme dans le cas du sage Aptakama. Par conséquent, Ajnana et le sentiment d’imperfection et de besoin en résultant forment la base de la conduite subjective d’un individu. En plus, les facteurs extérieurs ayant un rapport avec la conduite sont les phénomènes naturels et l’environnement. Mais dans ce cas, l’activité est plus de la nature de la réaction qu’une conduite volontaire auto-initiée dans son sens premier. Par l’entrainement de la volonté, l’homme peut refuser de réagir à ces facteurs. La conduite est initiée par le désir et poussée par la volonté. Par conséquent, le désir et la volonté forment la base de la conduite.

Discipline éthique

La racine même et le cœur de toute discipline morale est la purification mentale, en s’abstenant de toutes les mauvaises actions et en pratiquant activement la vertu. Agissez avec bonté tout le temps. Ahimsa, Satyam et Brahmacharya symbolise ces processus d’évitement du péché et d’adhérence à la vertu et à l’auto-purification.

Toute la souffrance naît de l’égoïsme de l’homme. L’ego se manifeste sous la forme d’ambition, de désir et d’envie. Sous leur influence l’homme cède à la haine, l’amour, la flatterie, la fierté, le manque de scrupules, l’hypocrisie et l’illusion. Vous devez avancer sur le chemin de la vertu. Soyez déterminé à ne jamais vous écarter d’un pouce du Dharma. Le mental doit être entraîné soigneusement et la volonté devrait être développée et renforcée. C’est pourquoi, les anciens mettaient tellement d’importance sur Yama, Niyama, Shat-Sampat. Le mental et la volonté doivent être exercés et disciplinés dans la vie quotidienne par des actes délibérés d’abnégation et de sacrifice. Par conséquent, la culture éthique demande de la vigilance morale et un effort correct. Le développement d’une conscience sensible et une admiration positive pour la bonté et la noblesse jouent un grand rôle dans l’accomplissement du développement éthique.

Pour éradiquer l’égoïsme résultant de Deha Abhimana, pensez constamment au dépérissement et à la périssabilité du corps, ainsi qu’à la souffrance résultant des sens. Rejetez-les comme un mal et élevez-vous mentalement au-dessus d’eux. Demeurez dans ce qui est désirable, élevant et Divin.

Les actions incorrectes, irréfléchies, sans discrimination donnent lieu à toutes les souffrances. Pour se libérer de la souffrance, le noble sentier de la vertu, la vérité et Sadachara sont les manières royales. Observez la vérité et la pureté dans vos pensées, paroles et actions, dans vos motifs intérieurs et autre conduite. Soyez aimant, tolérant et charitable dans votre opinion sur l’homme et les choses et dans vos relations avec les autres.

L’individu devrait lutter, dans toutes les sphères, pour adhérer à ces qualités et pour les manifester. Cet idéal devrait être ainsi pratiqué entre parents et enfants, aînés et jeunes, maîtres et élèves, Gourou et disciple, amis et amis, responsable et employés, dirigeant et sujets, nations et nations.

Adhérer à Sadachara est difficile ; vous devrez sans doute faire face à la moquerie, l’incompréhension et la persécution. Par conséquent, la culture de l’indulgence, la docilité de l’esprit, l’endurance calme et l’esprit de pardon sont d’une grande importance. Soutenez à tout prix la vertu et supportez pour elle toutes les calomnies. Retournez le bon pour le mal.

  Samanya Dharma

Samanya Dharma est le Dharma général ou la loi générale pour tous les hommes. Ce Dharma devrait être pratiqué par tous les hommes sans distinction de caste, croyance, Varna et Ashrama. La bonté est la propriété de chacun. Elle n’est pas la propriété d’une caste, classe ou communauté particulière. Chacun devrait pratiquer cette loi générale et développer des qualités divines.

Dans la philosophie du Raja Yoga, Yama et Niyama ont été expliqués comme les deux premiers Angas de la pratique du Yoga. Ils consistent en non-violence, véracité, célibat, ne pas voler, ne pas convoiter, pureté interne et externe, contentement, austérité, etc.

Conformément au Vishnu Samhita, mansuétude, droiture, contrôle du mental, pratique de la charité, pureté, contrôle des sens, non-violence, service du Gourou, visiter les endroits de pèlerinage, compassion, simplicité, absence d’avidité, adoration des dieux, etc. sont l’essentiel de Samanya Dharma pour tous les hommes.

Intrépidité, vie propre, ténacité dans le Yoga de la sagesse, faire l’aumône, retenue de soi, sacrifice, étude des écritures, austérité, droiture, innocence, vérité, absence de colère, renonciation, tranquillité, absence de malhonnêteté, compassion pour les êtres vivants, non-convoitise, modestie, douceur, absence de caprice, détermination, pureté, etc. constituent Daivi Sampat comme énumérer dans la Bhagavad-Gita.

Les vertus énumérées dans le noble sentier octuple du Bouddhisme et celles prescrites par le Seigneur Jésus dans le ‘sermon sur la montagne’ sont également à classer dans les vertus fondamentales ci-dessus.

Votre cœur est plus dur que le silex ou le métal car il a été le dépositaire des qualités démoniaques telles qu’avidité, avarice, dureté, manque de correction, colère, fierté, etc. C’est votre plus grand devoir d’adoucir votre cœur. Vous avez rendu votre cœur malhonnête et étroit par l’hypocrisie, le mensonge, la médisance, etc. Il est de votre devoir le plus important de l’élargir maintenant. Vous avez rendu votre cœur impur par l’envie. Vous devez maintenant le purifier. Ce n’est que par la pratique de Samanya Dharma, par le développement des vertus que vous pourrez adoucir votre cœur, l’élargir et le purifier.

Pratiquez Ahimsa. Si vous blessez toute autre créature, vous vous blessez réellement vous-mêmes car le monde entier n’est rien d’autre que votre propre soi. Ceci est l’éthique Hindou.

Dites la vérité à tout prix. Le monde est enraciné dans la vérité. Le Dharma et toutes les religions du monde sont enracinés dans la vérité. La pratique d’Ahimsa et de la vérité constitue la base et la fondation même de la vie éthique.

La nourriture influence directement le mental. Prenez de la nourriture Sattvique pour rendre le mental pur. Les sens sont comme des chevaux sauvages et agités. Le corps est comme le chariot. Le mental sont les rênes. L’Atman est le Seigneur sur le chariot. Si les sens ne sont pas gardés correctement sous contrôle, ils jetteront ce chariot dans un profond précipice ! Vous périrez. Celui qui garde les rênes bien ajustés et qui conduit le chariot intelligemment en contrôlant les sens-chevaux, atteindra la destination, le but de la vie.

Puissiez-vous tous atteindre la béatitude éternelle par la pratique des vertus cardinales ou Samanya Dharma !

(Swami Sivananda)