Critiquer

Ceci est une vieille habitude détestable de l’homme. Elle se cramponne à lui avec ténacité. Le mental de l’aspirant qui essaie toujours de mettre son nez dans les affaires des autres est toujours tourné vers l’extérieur. Comment peut-il penser à Dieu, si son mental est toujours occupé à trouver les défauts des autres ?

Si vous ne passiez qu’une fraction de ce temps à trouver vos propres défauts, vous seriez, pendant ce temps, devenu un grand saint. Pourquoi vous occupez-vous des défauts des autres ? Purifiez-vous d’abord. Améliorez-vous d’abord. Régénérez-vous d’abord. Lavez les impuretés de votre propre mental. Celui qui s’applique avec zèle à sa pratique spirituelle, ne peut trouver, pas même une seconde, pour examiner les affaires des autres.

Lorsque la nature de tout critiquer disparaît, il n’y a aucune occasion pour critiquer les autres. Beaucoup de temps se perd en médisance, cafardage, commérage, etc… Le temps est très précieux. Nous ne savons pas quand le Seigneur Yama emportera nos vies. Chaque seconde doit être utilisée en contemplation divine. Laissez le monde à son propre chemin. Faites attention à vos propres affaires. Nettoyez votre usine mentale.

L’homme qui ne s’immisce pas dans les affaires des autres est l’homme le plus paisible au monde.

L’habitude de critiquer est l’art de montrer les défauts. C’est faire des objections frivoles. C’est faire des critiques inutilement.

Ne soyez pas rapide à dire aux gens leurs propres défauts. Regardez les vôtres.

Trouver des défauts est aisé ; faire mieux peut être difficile.

Chacun est vigilant pour voir les défauts des autres !

Essayez d’être toujours patient par rapport aux défauts et imperfections des autres, car vous avez beaucoup de défauts et d’imperfections qui demandent de l’indulgence. Si vous n’êtes pas capable de faire de vous ce que vous souhaitez, comment pouvez-vous espérer modeler les autres conformément à votre volonté ?

La nature qui porte à tout critiquer indique une étroitesse de l’esprit et une mauvaise nature.

Ne parlez des défauts que si vous pensez effectuer de la sorte quelque chose d’utile.

Développez la nature qui trouve le bon chez les autres. Chaque homme à ses propres vertus et ses bons côtés qui peuvent être appréciés. La nature qui tend à tout critiquer périra.

Un homme, qui critique tout, est déshonoré et condamné par la société.

Pourquoi mettez-vous votre nez dans les affaires des autres si vous avez vous-mêmes mille et une fautes ? Corrigez vos fautes d’abord. Les autres feront attention à leurs propres fautes. Occupez-vous de vos affaires. Ne vous mêlez pas des affaires d’autrui. Vous jouirez de la paix.

Un homme Rajasique ne voit que les défauts des autres. Il ne peut pas voir leurs vertus. Il rajoute même des vices chez les autres, s’ils n’ont pas ces mauvais traits. Mais un homme Sattvique ne voit chez les autres que leurs vertus.

Un sage ne voit que l’Atman dans tous les êtres. Il ne regarde ni les défauts ni les vertus.