Envie

L’envie est l’irritation ou le saignement du cœur à la vue du succès et de la prospérité des autres

L’envie est dépit, haine, mauvaise volonté ; l’envie est un mauvais œil.

L’envie est un malaise, une mortification, ou un mécontentement à la vue de la supériorité ou du succès de l’autre, accompagné d’un certain degré de haine ou de malignité, et souvent ou couramment accompagné d’un désir, d’un effort pour blâmer la personne enviée.

L’envie est la fille de la fierté, et l’auteur de meurtre et de vengeance.

L’envie est comme un feu. Elle consume un homme rapidement.

Si vous vous réjouissez du bonheur de l’autre, vous augmentez votre propre bonheur.

On est envieux de ce qui appartient à l’autre et auquel on ne peut prétendre ou sur lequel on n’a aucun droit.

On est jaloux de l’ingérence d’autrui concernant ce qui nous appartient, ou concernant ce sur quoi nous maintenons un droit, une revendication.

L’envie est un venin qui consume la chair et qui assèche la moelle des os.

Les personnes difformes, les eunuques, les vieillards et les bâtards sont envieux. Les collègues de bureau et les parents envient leurs semblables, quand ils s’élèvent vers un meilleur statut.

Le contentement, la gentillesse, la satisfaction, une nature bien disposée, sont les opposés de l’envie.

Anéantissez l’envie, ce terrible ennemi de la paix, de la dévotion, et de la sagesse par la pratique de la noblesse, de la magnanimité, et du contentement.