La pitié est un sentiment pour la souffrance des autres. Là où demeure la pitié se trouve la paix de Dieu.
C’est le sentiment de chagrin ou de souffrance, engendré par les épreuves, malheurs ou détresse des autres, associé à un désir d’aider ou de soulager. C’est de la sympathie pour la souffrance des autres, qui incite à porter assistance.
La sympathie (sentiment ou souffrance partagée) implique un degré d’égalité, de parenté ou d’union. La pitié est engagée pour le faible ou le malchanceux, et dans une certaine mesure, pour ce qui est au moins inférieur à nous-mêmes. La pitié est donc souvent ressentie là où la sympathie serait la bienvenue.
Alors que la pitié peut se situer uniquement au niveau du mental, la miséricorde agit envers ceux qui en sont l’objet.
Si la compassion, comme la pitié, ne fait preuve que de déférence envers le malchanceux ou le souffrant, elle s’associe néanmoins à la tendresse de la pitié, à la dignité de la sympathie, et à l’action de la miséricorde.
La commisération est aussi tendre que la compassion mais plus distante et plus désespérée. Nous avons de la commisération pour les victimes que nous ne pouvons atteindre ou soulager.
Les condoléances sont l’expression de la sympathie.
Barbarie, brutalité, cruauté, férocité, être sans cœur, dureté, être inhumain, impitoyable, sans pitié, sont les contraires de la pitié.